Smbv » Investir » Comment se passe un rachat d’or ?

L’or représente une valeur sûre qui reste une constante quelles que soient les tendances du marché financier. De même, quels que soient les accessoires et objets en or que vous possédez, leur état ou encore leur valeur esthétique, vous pouvez les revendre à bon prix et en effectuant des bénéfices non-négligeables. Toutefois, cette opération, comme toutes celles ayant rapport avec l’or est très stricte. En effet, la vente et le rachat de l’or sont des secteurs commerciaux figurant parmi les plus réglementés qui soient en France. C’est pourquoi, il est important de connaître comment se déroule le processus de rachat de l’or, de même que les obligations légales auxquelles vous êtes soumis dans le cadre de ce type d’opération.

Quelles sont les diverses étapes d’un rachat de bijoux en or ?

Lorsque vous contactez un service de rachat d’or à Paris pour un rachat de pièce d’or, le processus se déroule en plusieurs étapes :

La recherche du poinçon

Le poinçon est une marque qui est placée sur un bijou ou un accessoire en or lors de sa conception. C’est l’élément qui permet surtout de mettre en évidence les divers métaux précieux du bijou pour déterminer la composition et le nombre de carats que compte le bijou. C’est également l’élément qui permet de déterminer la pureté du bijou. Le caratage de l’or varie entre 9 et 18 K. Il s’agit d’un métal mou qui pourrait très vite s’abîmer.

Le poinçon varie d’un pays à un autre. En France, on distingue deux types de poinçons : celui du titre réalisé par l’état et celui du maître réalisé par le fabricant. Toutefois, certains bijoux en or ne possèdent pas de poinçon. Cela n’implique pas pour autant qu’ils ne sont pas authentiques. En dessous de 2 grammes, un bijou peut ne pas avoir de poinçon.

Le test à l’acide

Le test à l’acide est également une étape cruciale d’un rachat d’or. C’est le test qui permet de mettre en exergue la teneur en or pur du bijou ou de l’accessoire. Il est pratiqué même sur les bijoux ne possédant pas de poinçon. Le test à l’acide consiste à frotter sur une pierre de touche le bijou pour laisser une trace d’or sur la surface de la pierre. On dépose ensuite de l’acide sur la trace. Il existe divers acides correspondant, chacun, à un caratage donné. Si malgré l’ajout d’acide, la trace persiste toujours, cela indique que le bijou correspond bien au caratage définit par l’acide.

Par contre, si la trace disparaît, cela indique qu’il faut refaire le test avec de l’acide inférieur. Contrairement aux bijoux, quand il s’agit de rachat de pièce d’or, on évite de les frotter sur une pierre de touche. Ceci, surtout en raison de leur fragilité. Dans ce cas, le test à l’acide n’est pas effectué. La pièce est simplement pesée. En effet, chaque pièce d’or a un poids spécifique en fonction du modèle. Toutefois, Le poids peut être différent de la normale en raison de l’âge de la pièce qui avec le temps peut s’abîmer. En ce qui concerne les lingots d’or, l’offre de rachat se base sur le poids. Notez que la valeur d’un lingot d’or en termes de carats reste la même.

L’estimation de la valeur de l’or

Quelle que soit la nature de votre or, cette étape reste la même. La valeur donnée à votre or dépend de son poids, mais aussi du cours de l’or pendant la période. La pesée est effectuée sur une balance spéciale, calibrée spécialement pour cet usage. Si au terme de l’estimation, le coût décidé vous convient, vous pourrez repartir avec un chèque équivalent ou opter pour un virement bancaire. Dans le cas contraire, vous pourrez simplement refuser l’échange.

Rachat d’or : quelles sont les obligations légales ?

Le rachat d’or est soumis à des conditions spécifiques tant au niveau du vendeur que de l’acheteur. Le vendeur doit être majeur et présenter une pièce d’identité valable comme un passeport, un permis de conduire ou encore une carte d’identité. Cette demande est issue du Code Général des Impôts relatif à l’obligation des établissements qui achètent de l’or de tenir une comptabilité et un registre. Elles doivent également conserver des documents permettant d’identifier les clients ayant effectué des opérations en relation à l’or quand le montant excède 15.000 euros.

Ceci, quel que soit le type de vente effectué : gré à gré, public ou aux enchères. Ces établissements doivent conserver les données enregistrées pendant au moins 6 ans. Toutefois, même si votre or est estimé à moins de 15.000 euros, vous devrez fournir un document permettant de vous identifier. Cette obligation a pour principal objectif de lutter contre la vente illicite d’or ou encore la revente d’or volé. Le professionnel (bijoutier, joaillier, société de rachat d’or…) qui effectue votre rachat d’or à Paris doit tenir « le livre de police ». Il s’agit d’un registre qui sert aux autorités à contrôler les opérations du genre.

Cette obligation est issue du Code Général des Impôts sur les Métaux Précieux. De même, il doit obligatoirement détailler les ventes effectuées, de même que les achats, les livraisons et les opérations de réception des matières. Les professionnels exerçant dans le rachat d’or sont également tenus de procéder à une déclaration complète auprès d’un bureau de garantie territoriale de la zone où il exerce son activité. De même, la loi précise que les transactions liées à un rachat d’or en détail ne peuvent qu’être réglée que par trois moyens spécifiques :

  • Un règlement par virement bancaire,
  • Un règlement par carte de paiement,
  • Un règlement par chèque barré

Pour les règlements en espèces, vous pouvez désormais être payé au-delà de 500 euros.